El Coto

2013-09-13 09.12.26

D’après Google Traduction, El Coto = préserver

 

 

Publié dans Fragment | Laisser un commentaire

Printemps

Photo0590

C’est le printemps.

au 18 octobre 2013
Il suffit, fait dire une nouvelle fois le sage taoïste à Confucius, que « jour et nuit, et sans la moindre césure-fissure, on soit printanier [« vaille en printemps »] dans son rapport au monde ». L’absence de césure cassant le dynamisme signifie, comme dans les arts martiaux chinois, qu’il convient de rester ouvert à la vertu per se de la transition ; de même, ce « printanier » ne dit pas l’attachement au printemps (et donc le regret qu’il passe) mais qu’on demeure contemporain de l’essor qui ne cesse d’activer la vie. Par suite, un tel maintien est strictement évolutif, et non pas résolutif, comme dans le stoïcisme. Il n’est pas seulement de garder harmonieuse et bienfaisante sa relation avec le monde, comme le comprennent d’abord platement, en faisant servir les représentations courantes, des commentateurs chinois ; mais aussi d’ « évoluer de concert avec lui » comme les saisons évoluent : de sorte que, au travers même de l’enchaînement des vicissitudes, et porté qu’on est par leur passage (du seul fait de ce constant passage), on maintienne continûment sa vitalité en phase avec le stade de fraîcheur – printanier – de l’incitation qui vient. p.150
François Jullien
Nourrir sa vie
à l’écart du bonheur
Seuil, an 2005

Publié dans Fragment, Général, Lecture | Laisser un commentaire

Vie et Tourments

52a

Publié dans Général, Lecture | Laisser un commentaire

Coïncidences

coincidence

Publié dans Lecture | Laisser un commentaire

1969

1969

Publié dans Général, Lecture | Laisser un commentaire

Füsun

villerouge

Publié dans Général | Laisser un commentaire

Photogrammes

photogrammea
photogrammeb

Publié dans Général | Laisser un commentaire

Il neige

Photo0585P1060931P1060934

Publié dans Général | Laisser un commentaire

Enfants

P1060947Photo0578

Publié dans Général | Laisser un commentaire

Rue de Bretagne

Bertrand F., bordelais.

 

Publié dans Coïncidence | Laisser un commentaire

Ne pas oublier Mundane History

Des corps, de la forme, un montage à contrepoint, une narration qui bégaie.
Un corps allongé.
Un adolescent qui prend l’horizontalité du cadre, la lumière s’éteint, du bleu, on ne saura rien de l’accident.
Les plans ne sont pas les uns après les autres, c’est autre chose, jamais vu.
J’ai vu une petite fille naître.
Longtemps que je n’avais pas été autant bouleversée au cinéma.
S’en souvenir vraiment et physiquement.

Publié dans Des plans | Laisser un commentaire

Amateur

p.75
« C’est l’innocence même qui est perceptible à qui sait écouter un film, comme d’autres savent lire. La parole d’Hervé Calvez n’est pas d’elle-même expressive d’une sorte d’intériorité pure. Elle est, bien au contraire, théâtrale. Elle emprunte ses tours à tout un ensemble culturel et oratoire local. Elle fait basculer un film de mariage dans un mélodrame ordinaire. Mouchette de Robert Bresson, Vanda de Pedro Costa, ou Daniel (Mes petites amoureuses) de Jean Eustache sont les personnages cinématographiques de Cathy et Jean-Paul. Ils sortent tous d’un film amateur. Sans le savoir Calvez rejette lui aussi la psychologie des acteurs. Et comme ses frères cinéastes il rejette au montage ce qu’un film à grand spectacle aurait coupé : les joueurs de cartes au fond du bus, la pyramide des cadavres de bouteilles. Cette sensation de ne voir que l’inessentiel est plus compliquée car l’essentiel est aussi là, mais jamais pointé du doigt au montage. J’aime cette sensation d’être devant des rushs ou un film sauvage non monté qui peut à tout moment s’arrêter, reprendre sur un autre sujet, s’éterniser avec un plan, changer de direction sans prévenir. J’aime sentir l’amateur cinéaste qui face au lion se débat maladroitement avec le montage utilisé comme un fouet pour survivre. […] J’écoute Otto Preminger avec la sensation que tout peut arriver ; il est vrai que l’organisation des plans est au stade du canevas, mais les rushs ainsi agencés donnent l’impression au spectateur que c’est à lui de fabriquer le film. Il est désorienté, il ne sait pas « ce qu’on cherche à lui dire », il n’y a pas, comme dans tout film monté, une intention, un discours. Chaque plan est un nouveau choc, un saut dans le vide, une sensation de liberté où tout n’est pas donné, tout n’est pas encore compréhensible, tout n’est pas essentiel.

p.77
Dans les films amateurs, toutes les choses convoquées devant la caméra accèdent au même statut. Il est aussi important de filmer un visage, une main, un bus, un arbre. Nous assistons à l’égalité filmique de toutes les choses.La hiérarchies significative est ainsi défaite.L’amateur Calvez trace les contours de chaque objet filmé, comme celui d’un visage. Voici peut-être une autre règle générale du film amateur : il cherche à filmer des visages tout le temps. Peu importe le cadre, l’amateur fait toujours du gros plan. Il en a le désir constant. Obsession du gros plan, être de près ou avec le zoom de loin. Et un gros plan opère. Un gros plan n’est pas forcément un gros plan de visage comme l’a noté Deleuze, « mais un gros plan est forcément un visage ». Un gros plan opère la visagéification de ce qu’il présente. Son film nous plonge dans cette admiration d’une série de portraits. Qu’ils soient humains ou objets.

Le mariage de Cathy et Jean-Paul
Jean-Marc Chapoulie
Filigranes Editions, an 2011

Publié dans Fragment, Général, Lecture | Laisser un commentaire

Mon enterrement

Photo0569


Par Charly, Xiao, Léa et Clémentine.

Publié dans Des plans | Laisser un commentaire

Fortune cookie 2013

08-01-13b copie

08-01-13

Publié dans Fragment, Général | Laisser un commentaire

Jean-Henri Roger

1987 – L’année où je suis entrée à Paris 8.

Publié dans à la fin | Laisser un commentaire