mal élevé ?
élever \e.lə.ve\ ou \el.ve\ transitif ou pronominal 1er groupe (conjugaison) (pronominal : s’élever)
- Mettre plus haut, porter plus haut, rendre plus haut.
- A un appel de sonnette on plaçait les plats et tout ce qui était nécessaire sur un monte-charge qui s’élevait jusqu’à la salle à manger et redescendait aussitôt. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Les filaos géants, à l’écorce rugueuse et noire, étaient très nombreux et s’élevaient vers la voûte de feuillage comme des piliers de cathédrale. —(Michel Lemoine, L’autre univers de Simenon : guide complet des romans populaires publiés sous pseudonymes, Liège,C.L.P.C.F., 1991, p.166)
- (Figuré) Porter vers ce qui est plus grand que soi, en parlant de ses pensées, de son âme, de ses désirs.
- Élever son cœur, son esprit, son âme à Dieu,
- (Figuré) Fortifier, ennoblir, en parlant de l’âme, de l’esprit.
- Il faut bien noter aussi que lorsqu’elle célèbre des Saints, elle s’élève et diffère ; alors elle s’exhausse dans une flambée d’âme ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La lecture de cet ouvrage élève l’esprit. — Dans la contemplation de la nature, l’âme s’élève.
- (Par analogie) Élever les sentiments, le courage. — Son style s’élève quelquefois.
- (Figuré) Opposer, proposer ou faire naître, en parlant de doutes, de scrupules, de difficultés.
- Vous élevez là une difficulté, une chicane bien étrange.
- Élever des doutes sur la réalité d’un fait.