Elle marche


Promesse tenue mais pas du tout là où je pensais, ce qu’on m’en avait dit.
Heureusement je n’écoute jamais vraiment, avant.
J’ai lâché prise très vite et pris en temps réel ce que je voyais.
Plan par plan.
J’ai jamais essayé de nouer avec l’histoire, juste être avec elle, sans anticiper où elle va.
Le sait-elle ?
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Contempler les paysages, la lumière, la regarder marcher, s’écouter, sentir son souffle, au présent.
Le sentiment qu’elle avance, en avant, même si elle revient toujours au même endroit.
C’est très physique mais c’est lié à son endurance, sa solidité.
Les combats relancent cette énergie. On est loin du spectacle.
Son calme est contagieux.



Elle a raison.
Même si évidemment ça la dépasse.


Le sentiment d’avoir été submergée par cette fin alors que je ne m’y attendais pas du tout.
Pourquoi d’un coup on est touchée, envahie par l’émotion, comme si on changeait de registre.
C’est les une heure quarante avant qui préparent à ça, nous prédisposent ?
C’est personnel ?
La fiction peut beaucoup aussi.

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