le train longe le Baïkal et

baikal
Le lac est tour à tour la mer intérieure et le ciel inversé, le gouffre et le sanctuaire, l’abysse et la pureté, le tabernacle et le diamant, il est l’œil bleu de la Terre, la beauté du monde, et bientôt, basculant à l’unisson des autres passagers, Hélène photographie elle aussi le lac avec son téléphone, image qu’elle envoie aussitôt à Anton, le train longe le Baïkal et je suis bien à la fenêtre côté couloir, je pense à toi. p.90
Maylis de Kerangal
Tangente vers l’est
Verticales an 2012

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