Paysage

2016-04-04 14.30.46SL
Forme nouvelle ?
Entre lampade et Printemps
Rose

Réverbère \ʁe.vɛʁ.bɛʁ\ masculin
(Vieilli) Dispositif pour réfléchir la lumière ou la chaleur.
Son synonyme, le mot « lampadaire » provient des lampades. Dans la mythologie grecque, ces nymphes servaient Hécate. Les lampades portaient des torches desquelles émanait un halo de lumière.
Le mot « réverbère » vient du latin : re – verbero (frapper) car la lumière de la lampe y est amplifiée par des miroirs. La lumière vient « frapper » l’intérieur en miroir du réverbère et est donc dirigée vers la chaussée qu’elle peut éclairer plus fortement. Ce système est une innovation qui a donné aux lampadaires le nom de réverbère.

Autant qu’à l’illusion du pur amour maternel, il lui faut survivre à elle-même, à l’enfant prodige qu’elle a été. Elle le sait, elle l’analyse : « Je suis très consciente de mon problème qui est de combler le fossé entre l’adolescente brillante et publiée qui est morte à vingt ans, et l’adulte mûre et potentiellement douée qui commence à écrire à vingt-cinq ans.  » Mais ça ne suffit pas. On peut aussi se raconter qu’on écrit « pour soi », qu’on se fout d’être publiée (« Triste de lier sa vie à des cibles aussi faciles à toucher que ces poèmes, prêts à être canardés par les éditeurs ») : c’est encore un leurre. La survie (ou, c’est pareil, la renaissance) ne peut que passer que par la langue : renoncer aux « vieux trucs sentimentaux et lyriques » ; trouver un langage propre qui ne soit pas un langage privé, un pur bégaiement arraché au silence, mais qui sonne aussi pour les autres : « L’important c’est le style. Pour écrire « je t’aime », il me faut mon langage propre. » p.45
Lazare mon amour
Sylvia Plath
Gwenaelle Aubry
L’Iconoclaste, an 2016

Ce contenu a été publié dans Des plans, Général, Lecture. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.