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Chère Mademoiselle
NONE
Chère Mademoiselle Cœur à Prendre
Cet état du ciel est limite.
Il ne va ni
Ne veut. Le rêve
Contemplatif d’après-midi
Est ouvert, impénétrable comme un sphinx
Notre volonté veut vouloir. Le temps
Une simple impression qui s’efface
Sur le front. Mon domaine prolonge la vie
Pour faire de ces mains
Des monuments
Peter Gizzi
Publié dans Lecture
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Alice B. Toklas un 7 mars
4 octobre 74 : Et si un jour vraiment (cf. Alice Toklas) je voyais sa vie (d’A.M.) telle que je la vois Elle, presque complète, presque chaque toute chose, période passage.
La dévoré-je ma vie, ouvert à tout, à tous, surtout à la rue, qui se réfrène sur moi, qui ne sais où on va (continuer, passer, hors du pire), et lui flagellant cela à A.M., angoscia une main sur sa cuisse (coscia). Cependant ce n’est pas ma vie, et peut-être moins encore celle qu’elle vient de vivre avec moi (58-74).
Écriture réconciliée ? Nostalgie non ! Reprendre ! Revivre ? Non ! Mais « profiter » (d’un matériau élaboré, sûr longuement traité naturellement), continuer, mémoire, avec ça ; fléchir. Revivre, plus pur, plus allongé, plus dense, revivre ce qui n’était pas « pensé ». Aimer vivre (aimer avoir vécue), vivre mieux.
Noté cela le 16 février 1975, 20 heures, et noté : En foutant des coups, avec du bois, « ils » montent « notre » escalier en sabots. A.M. nue dans la salle de bains ? Son bruit ? (Elle), sa fermeture éclair (n’était pas nue?). p.42
Autobiogre d’A.M.75
Hubert Lucot
P.O.L éditeur, 2013
Publié dans Coïncidence, Lecture
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Archives
Et voilà
c’est aujourd’hui qu’arrive ce que je ne voulais pas
être chronologique et qu’en image fixe
STILL LIFE 1 – 2007 – 2008
STILL LIFE 2 – 2008 – 2009
STILL LIFE 3 – 2009 – 2010
STILL LIFE 4 – 2010 – 2011
STILL LIFE 5 – 2011 – 2012
Ce qu’il me reste n’est que chronologique et plus de mouvement, plus de son non plus
ces fragments m’intéressaient encore mais dans de l’aléatoire,
dans des rapprochements impensables, des survivances
2007 – 2012 est obsolète
la technique ne peut suivre
il faut s’y résoudre
du coup tout perdre
d’un coup
effacé
disparu
mais rien de grave
Demain est un autre jour
J’adore pouvoir conjuguer demain au présent
parce que finalement c’est le présent qui compte
on vit les belles choses au présent
Premier billet écrit un 7 août 2007 à 7H07
je ne me souviens plus
j’ai dû tricher
Publié dans à la fin, Général
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Abîmes ordinaires via Google images
Des fois
Des fois j’ai envie qu’on décide à ma place
Croire que le réel me dépasse
Croire que le réel travaille à ma place
Me propose un montage
A chaque fois j’y trouve du sens
Celui qui m’arrange.
Malgré tout dans la page je circonscris des détails.
Ce procédé me permet de voir ce que je n’avais jamais vu ni même penser voir.
Ce montage est aléatoire, en tous les cas ne m’appartient plus, pas.
Je ne sais d’où provient cet ordre.
Je ne sais si j’y vois un désordre.
Mes images sont libres de se coller les unes aux autres comme bon leur semble.
C’est ce que j’aime à me dire.
Et puis demain, un jour autre, ce sera autrement.
Est-ce une « écriture de soi » ?
Dois-je m’appuyer sur de l’aléatoire pour me raconter ?
Regarder ce qui m’échappe pour laisser advenir ce que je n’attendais pas.
Faire confiance aux coïncidences, à l’imagination.
Construire de la fiction depuis le documentaire.
Que se passe-t-il dans ces moments privilégiés où un détail se voit ? De quelle surprise ces moments sont-ils porteurs ? Que fait celui qui regarde « de près » et quelle « récompense » imprévue cherche-t-il ?
Identifiés et isolés, ces détails donnent à voir au lecteur les « récompenses » promises à lui qui « scrute patiemment » la peinture. Ces « récompenses » ne sont pas sans effet sur le rapport du spectateur au tableau et sur la compréhension qu’il peut en avoir : « L’impression totale d’une œuvre d’art est construite d’une foule de sensations, d’analogies, de souvenirs et de pensées diverses – certaines sont manifestes, beaucoup cachées, quelques-unes analysables, la plupart au-delà de l’analyse. »
Daniel Arasse
Le Détail – Pour une histoire rapprochée de la peinture
Éditions Flammarion, Champsarts, 1996, p.7 et 6
Ce qui force à penser, c’est le signe. Le signe est l’objet d’une rencontre ; mais c’est précisément la contingence de la rencontre qui garantit la nécessité de ce qu’elle donne à penser. L’acte de penser ne découle pas d’une simple possibilité naturelle. Il est au contraire, la seule création véritable. La création, c’est la genèse de l’acte de penser dans la pensée elle-même. Or, cette genèse implique quelque chose qui fait violence à la pensée, qui l’arrache à sa stupeur naturelle, à ses possibilités seulement abstraites. Penser, c’est toujours interpréter, c’est-à-dire expliquer, développer, déchiffrer, traduire un signe.
Gilles Deleuze,
Proust et les signes
PUF / Perspectives Critiques, Paris 1964, p.118
Publié dans Coïncidence, Des plans, Général
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