Energie des labiales

aout15
Bergotte n’était pas placé loin de moi, j’entendais parfaitement ses paroles. Je compris alors l’impression de M. de Norpois. Il avait en effet un organe bizarre ; rien n’altère autant les qualités matérielles de la voix que de contenir de la pensée : la sonorité des diphtongues, l’énergie des labiales, en sont influencées.
Marcel Proust
À la recherche du temps perdu
À l’ombre des jeunes filles en fleurs

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